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Sarah-Émilie Nault

Si 2020 n’aura été rien de moins qu’une énorme montagne à gravir – sous un soleil de plomb et sans bâtons – j’entrevois 2021 comme l’une de ces longues randonnées qui me font sentir libre et en vie. Une suite de pas bien assurés menant à un lac ou à un sommet au point de vue spectaculaire. Cette nouvelle année à venir, je l’espère douce comme les fins de journée de rando, alors qu’épuisée et fière, je reprends le chemin de la maison le cœur et la tête gavés des beautés du jour et de la nature.

 

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Sarah-Émilie Nault

J’ai couru dans ma ville natale. Pour la première fois en 42 ans, j’ai enfilé mes espadrilles de course et me suis vissé les écouteurs aux oreilles pour emprunter les rues et les sentiers de mon enfance. De passage dans le petit village qui m’a vu grandir, c’est la course qui m’a permis un pèlerinage impromptu dans mes souvenirs.

 

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Sarah-Émilie Nault

Quatre semaines viennent de s’ajouter à notre confinement. Quatre fois sept jours où nous devrons, à nouveau, limiter nos contacts humains, oublier les repas partagés au restaurant, les doux moments dans les cafés, les rencontres dans des lieux qui nous sont chers. Quatre autres semaines où notre vie nous est arrachée, mais où il nous reste tout de même une chose : le salvateur grand air.

 

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Sarah-Émilie Nault

J’ai écrit ce texte en roulant. Au rythme des coups de pédale, j’ai composé sans même y penser ce récit prenant vie dans ma tête au fil de la route et des kilomètres. J’aurais aimé pouvoir enregistrer mes pensées alors que je faisais mienne cette belle route lisse fendant les forêts de Lanaudière. Je n’ai jamais eu autant d’inspiration que lorsque je pédale, mes pensées comme poussées par le vent. C’est là, entre Saint-Didace et Saint-Alexis-des-Monts, que j’ai eu LE déclic, la réalisation de ce que le vélo pouvait créer, faire vivre et rendre plus doux.

 

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