Depuis que j’écris sur le célibat, s’il y a quelque chose que je lis et entends presque aussi souvent que « Coudonc, c’est rendu à combien de personnes un rassemblement dans une cour ? » c’est bien « J’ai plus envie d’être seul.e ! ».
Mais pourquoi donc avons-nous si peur de ne pas être en couple ? Parce que oui, je m’inclus là-dedans, ayant déjà eue cette peur moi-même. Celle-là, et celle encore pire de finir avec des sourcils comme Jacques Languirand mais ça, c’est un autre dossier…
Si on prend la phrase au pied de la lettre, quand on est célibataire, on n’est pas seul et ça, le personnage principal de « Cast away / Seul au monde » pourrait vous en dire quelque chose. Donc si vous ne jasez pas encore quotidiennement avec des objets, ça doit pas être si terrible.
Mais il arrive en effet de dire qu’on est « seul.e » tout simplement parce que l’on n’est pas en couple. Y’a qu’à voir la tête des gens quand on dit qu’on ne désire pas d’enfant ou encore que « Oui, oui, juste un couvert, je vais manger seul.e. » pour se le le faire rappeler.
Ça vaut donc la peine de faire l’exercice (tant qu’à être sur rencontre sportive!) de se demander « Pourquoi est-ce que je ne veux pas être seul.e? ».
Est-ce que c’est….
- À cause du regard des autres? (et là je ne fais pas référence qu’au serveur au resto )
- Parce qu’on a l’impression que TOUT le monde est en couple sauf soi ?
- Parce qu’on n’en peut plus de se faire demander encore et encore si on est célibataire ?
- Parce qu’on est tannés de s’assoir avec d’inconnus dans les manèges à La Ronde ?
- Parce qu’on trouve qu’on n’est pas ben bon en solo (ceci s’applique aussi aux musiciens) ?
Il peut y avoir une tonne de raisons, bonnes comme mauvaise, mais si vous voulez mon avis – allez, c’est gratuit, prenez-le – on devrait ne plus vouloir être seul célibataire, parce qu’on a envie de construire et grandir avec quelqu’un. Et là, je ne pense pas à construire un cabanon (quoique c’est fort pratique), mais bien à construire une relation, des projets, un futur et un avenir ensemble! On devrait avoir envie de briser notre solitude parce qu’on a foncièrement envie de partager, d’écouter, d’aimer et d’être aimé.
Se dire qu’on ne veut juste plus être seul.e, c’est un peu comme dire « Je veux un million de dollars »! Ben oui, moi aussi ! Tout le monde voudrait bien recevoir un million de dollars, même les millionnaires en prendraient un de plus, mais cet argent, supposons qu’on le reçoit, on en fait quoi après? On le donne, on l’investis, on le place, on le joue au cartes avec sa grand-mère?
Ben non. C’est pourquoi il faut planifier et réfléchir, même en amour ! Parce que votre amour, votre complicité, votre tendresse, ce que vous êtes, ça représente une fortune inestimable. Et l’amour, c’est comme l’argent, il grandit avec l’intérêt ! Alors avant de vous offrir comme si vous étiez en solde sur une tablette dans le fond d’un Zellers (oups, y’a mon âge qui dépasse !), assurez-vous de l’offrir aux bonnes personnes, à celles qui verront votre valeur et pas aux aux « arnacoeurs ».
Parce que sinon, vous savez ce qui risque d’arriver ? Vous prenez le risque de finir en couple avec quelqu’un qui n’est avec vous que pour une raison : il/elle ne veut pas être seul.e! Et moi je vous le dis, peu importe l’indice NASDAQ, vous valez plus que ça. 😉
Bien d’accord avec cette citation. Personnellement, j’ai toujours été seule, j’ai élevé mon enfant seule. Et je ne m’en porte pas plus mal. Parfois j’idéalise la vie de couple, car pas connu cette situation (pas plus d’un an en relation), mais à chaque fois que j’essaie de construire quelque chose je me retrouve au point de départ : finalement je suis plus heureuse seule, pas de prise de tete ni pour l’un ni pour l’autre. Alors la solution ? Une relation à distance, chacun chez soi ; on communique régulièrement, on se voit quand l’envie devient pressante. Peut être le mieux pour moi. Dans ma tranche d’age (56 ans) je me retrouve avec des personnes avec un passé plus ou moins lourd et avec qui il faudra composer et tolérer les petites manies (j’en ai aussi). Suis je prêtre à faire cet effort ? Pourquoi pas, je reste positive malgré tout. Je compte beaucoup sur l’attirance mutuelle et les sentiments affectifs qui peuvent tolérer nos diffférences.
Vous faites bien de rester positive, la vie est pas mal plus douce comme ça! Et qui sait ce que l’avenir vous réserve? 😉
J’aime ce texte …. aimer a la même racine que le verbe aider. Partager ça devrait être « l’occasion » de découvrir et de révéler le meilleur …. 🙂
Beau texte et bien d’accord.
On peut aussi être en couple depuis longtemps et être seule.
C’est à dire être présente pour l’autre, l’aider, le supporter, l’aimer et l’avoir au fond de son cœur mais vient un moment ou l’on ne peut rester dans une relation a sens unique.
Si l’autre ne tient pas compte de nos besoins et fonctionne en fonction de lui seulement cela devient toxique.
Moi aussi je crois que maintenant je vais préférer chacun chez soi et partageons les bons moments.