C’est aujourd’hui la Journée internationale du droits des femmes, ou, comme on la désigne plus souvent qu’autrement, la Journée de la femme.
Féministe de mère en fille, je dois vous avouer que j’ai une relation amour-haine avec le 8 mars parce que bien que j’apprécie l’existence de cette journée où l’on met la femme de l’avant, je serais plus heureuse qu’elle n’existe pas parce que ça voudrait dire qu’elle n’est pas nécessaire. Mais on n’en est pas encore là, alors j’ai envie de profiter de l’occasion pour vous rappeler, au niveau du dating et des relations hommes-femmes, pourquoi une telle journée est importante.
Le premier rendez-vous
Ça arrive encore trop souvent qu’un homme se sente insulté si la femme refuse qu’il prenne l’addition. Sachez messieurs que selon un sondage réalisé parmi les membres de RencontreSportive en 2019, 65% des femmes préfèrent que chacun paye sa note lors d’une première rencontre. Plutôt que de le vivre comme un affront, ou encore un signe de désintérêt, je suggère aux hommes de simplement respecter cette intention et la vie continue !
En ce 8 mars, on doit aussi rappeler les inégalités hommes-femmes parce que les femmes doivent souvent insister pour que la rencontre ait lieu dans un lieu public. Et non, ça ne veut pas dire que la femme croit que vous êtes dangereux, mais si elle ne vous connaît pas, c’est tout à fait normal qu’elle agisse comme si elle ne vous connaissait pas ! Donc quand une femme semble sur ses gardes, plutôt que de l’assener d’un « T’as pas à avoir peur, moi j’suis un vrai bon gars ! », ce qui, par ailleurs, est la phrase préférée des psychopathes donc tout sauf rassurant, vous gagnerez bien plus de points à dire quelque chose comme « Je trouve ça tellement désolant toutes ces précautions que vous devez prendre, mais je comprends et je compatis ».
Les femmes ne demanderaient pas mieux que de pouvoir se promener seules le soir dans les parcs ou les ruelles sans voir peur pour leurs vie, mais ça n’est pas ça, la réalité. Alors elles marchent vite avec leurs clés dans la main, au cas où.
Les femmes aimeraient bien se faire payer la traite de temps en temps sans se dire intérieurement « J’espère qu’il ne pense pas que je vais payer ma part en nature. » mais elles savent que ça arrive qu’un homme pense qu’une table d’hôte ça vaut bien un frenchkiss et peut-être même plus. Vous pensez que j’exagère ? Je l’ai pourtant vécu à plus d’une reprises.
Dans le fond, moi, si j’étais un homme, je ne serais pas capitaine, peu importe la couleur du bateau, mais j’ose espérer que je serais un allié des femmes. Quand elles me partageraient leurs craintes, je les écouterais plutôt que de leur dire qu’elles exagèrent. Quand elles me diraient qu’elles ne se sentent pas à l’aise, je demanderais ce que je peux faire pour qu’elles le soient plutôt que de le prendre comme une critique personnelle. Et surtout, surtout, quand elles exprimeraient des craintes face aux hommes, je ne m’insurgerais pas en disant « Oui, mais c’est pas tous les hommes qui sont comme ça, tsé ! »
Tsé c’est le diminutif de Tu sais ? Et oui, pour répondre à la question, elle le sait que pas tous les hommes. Mais je terminerai avec cette analogie : si je vous donne un bol de bonbons en vous disant qu’ils sont tous bons, sauf un qui est empoisonné, est-ce que vous en mangeriez beaucoup ?Probablement pas. Même si vous savez que la grande majorité sont délicieux, vous aurez trop peur de tomber sur LE bonbon empoisonné. Parce que non, pas tous les bonbons, ni, bien entendu, tous les hommes. Mais il suffit d’un seul pour nous couper l’envie.
Merci!!! Tellement vrai! Il faut se croiser les doigts pour qu’ils le lisent…
Les bonbons pas empoisonnés l’ont lu 🙂
Lu, et jusqu’au bout. C’est malheureusement la réalité dans laquelle nous vivons.
Tant que les choses progressent après quelques rencontres (s’il y a des atomes crochus)
Bonne représentation de ce que ressentent les femmes lors d’une première rencontre. Moi, je suis né le 7 mars donc très proche de votre journée mesdames. Pour, le rapprochement qu’est la première rencontre, je le trouve plutôt mitigé. J’ai eu de très belles relations et d’autres un peu bizarres. J’oserais même dire que beaucoup de femmes (cinquantaine et soixantaine) vivent ou frisent le tempéramment « vieille fille ». Le doute empiette plus la confiance. Les « Ginos » chez les hommes ont toujours existés et existera toujours. Les « machos » comédiens sont encore hélas le reflet de certains hommes.
Mais que fait-on avec les autres?
Comment doivent-ils aborder une dame sans se faire dire qu’ils sont sans-gênes et osés? J’ai vu me faire remettre à ma place parce que j’ai utilisé le mot « dame » et non le mot « femme »! J’ai vu une autre femme étant très intéressée à moi et que j’avais hâte de revoir après quelques jours, me dire que j’étais sans retenu (en texto) du fait que j’aurais aimé lui passer la main dans les cheveux! Je n’ai pas dis que je voulais (excusez ce côté « gars de la construction ») lui pogner le…c!
Comment courtiser?
Comment équilibrer doutes et confiance?
Je crois encore au deuxième.
J’ai retiré ma photo du site car ce côté ‘je veux un chum mais pas trop’ m’éteignait.
Je comprends parfaitement que les femme fin quarantaine-début cinquantaine ont beaucoup sacrifié pour élever la famille avec des hommes qui souvent ne faisaient pas leur part.
On dirait que maintenant que les enfants sont grands et qu’elles retrouvent une liberté, elles ont peur de la perdent de nouveau. Je respect ça, mais à ce moment là il faut peut-être réalisé qu’on est pas prêt à admettre quelqu’un dans sa vie. Je n’ai pas envie d’avoir l’impression de me battre avec quelqu’un pour qu’elle me fasse une place, on devrait tous les deux en avoir envie.
Comme j’ai dit plus haut, ça m’éteignait de discuter avec quelqu’un sur les breaks.
Je suis décu des sujets abordés dans cette chronique : Les hommes qui insistent trop pour prendre l’addition et ceux qui ne comprennent pas qu’une femme préfere un premier rendez vous dans un lieu public.
Je suis bien surpris qu’on n’aborde pas la violence, le harcelement et autres fléauts qu’on me parle tant provenant des communications ecrites des hommes….
Je t’entend me rabrouer que c’est la journée des femmes et que tous les sujets sont pertinents pour cette tres noble cause, on sera d’accord.